Nos héros, qui commencent à se faire un nom dans la région, avancent sous un beau soleil d'automne.
La chaleur des rayons du soleil dissipe les dernières traces d'humidité présentes sur les dernières fleurs de la saison, disséminées de part et d'autres de la route.
Leurs pas sont assurés, leurs armes sont prêtes, leurs sortilèges mémorisés. La route serpente le long de la cote. La mer est agitée par un vent de terre.
Le ressac et le cliquetis de leurs équipements sont les seuls bruits qu'ils entendent. Tout le monde est silencieux. Ils s'échangent des regards mais les mâchoires, trop crispées, ne laissent échapper aucun son. Ils savent qu'ils peuvent compter les uns sur les autres, mais seront-ils assez forts pour affronter le péril qui les attend ?
Ils supposent affronter des morts vivants. Les deux fois nés sont en général une menace qui ne les effraye pas. Mais pourquoi cette fois-ci sentent-ils une goutte de sueur froide coulée le long de leur échine ? Pourquoi les poils s'hérissent-ils sur leur nuque ?
La magepeste et la nécromancie seraient-elles plus étroitement liées que ce qu'ils pensaient jusqu'alors ? Le danger n'est il pas trop périlleux pour eux ?
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