Difficile de résumé 5 ans en quelques lignes.
Juste une petite entrée pour vous remercier d'avoir joué toujours avec bonne humeur !!!
Et de ne pas avoir été des joueurs pénibles ^^ (ponctuels, souriants, préparés, voire motivés !)
Je vous réserve une petite surprise. Elle arrivera en son temps :)
Donc au nom des MJs, un grand merci à tous d'avoir écrit une page de l'histoire de Faerun !
Pour les personnes extérieures à la partie, si vous voulez des informations sur les adaptations DD4 que j'ai fait pour l'occasion, n'hésitez pas à me contacter...
jeudi 6 juin 2013
Karzoug, le seigneur des runes
Une fois le butin partagé, nos aventuriers reprirent l’ascension vers Mar-Massif en direction de la ville haute de Xin-Shalast. Les colliers contre la suffocation se révélèrent plus que nécessaires, mais ils ne protégeaient pas contre le froid. Certains attrapèrent quelques engelures, jusqu’au moment où Paélion, parcourant ses grimoires, se souvint qu’il pouvait empêcher la formation de celles-ci.
Ils arrivèrent à mi-chemin devant un champ de force qui d’après notre magicien était un dispositif magique, empêchant manifestement toute divination, déplacement depuis l’extérieur. Les symboles de Sihedron qu’ils possédaient agirent comme un laissez-passer et ils purent pénétrer dedans. Ils se rendirent compte qu’à l’intérieur les contacts avec les plans extérieurs semblaient facilités.
Ils continuèrent de monter, les cuisses brûlantes du fait de l’effort à fournir pour grimper. Ils arrivèrent finalement en vue des premiers contreforts titanesques de la ville haute. La « mâchoire », sorte d’alignement de tour en flèche gigantesque. Sur le coté gauche, on voyait d’autres tours et sur la droite des murailles protégeant un chemin de ronde qui montait jusqu’au bâtiment principal : le palais de Karzoug.
Les lieux se révélèrent désertiques, comme figés dans le temps et la glace, et ils accédèrent sans problème au palais sur pilotis dont ils gravirent le pilier central. Ils empruntèrent un passage en pente, qui montait dans la structure. Arrivés en haut, deux géants des tempêtes les attendirent, mais leur force brute ne put repousser les aventuriers sur-motivés.
La Dame d’ombre de Bitul révéla la présence dans ce palais, d’une lame maléfique, provenant d’Oblivion : Chellan, la lame de l’avarice. Elle était largement capable de rivaliser avec la Dame d’ombre.
Ils entreprirent de visiter le palais, à la recherche de traces de Karzoug. Mais le palais semblait ne pas avoir été habité depuis des éons et la glace avait fait en sorte de conserver l’ensemble intact.
Ils finirent par trouver un temple dédié à Karzoug. Une statue de celui-ci portant une lentille faite d’un crystal vert attira leur attention. Paélion chercha à détruire cette lentille mais en vain. Karzoug leur apparut, image fantomatique. Il discuta un peu avec eux, leur promettant la mort s’ils s’aventuraient trop loin. Puis lassé, et ayant gagné un peu de temps, il ordonna à Chellan de se débarrasser des intrus.
Chellan se révéla être un cimeterre en or, porté par une femme. Cette femme n’avait plus de volonté propre, et répondait aux ordres de l’artéfact.
Le combat s’engagea et les blessures infligés par Chellan était terriblement profondes, et difficilement soignables. Malgré tout, les aventuriers plus nombreux et mieux organisés vinrent à bout de l’épée et tuèrent la porteuse. Ils isolèrent l’épée dans un coin, incapable de la détruire.
Yscarioth chercha des indices pour comprendre comment déclencher le voyage vers ce qui semblait être le lieu de résidence de Karzoug et elle comprit que le seul moyen était de s’immoler en touchant le brasier devant la statue. Elle ne se posa pas de question et décida de mettre la main dans le feu. Immédiatement elle brula entièrement, disparaissant, la fumée dégagée par ce feu fut absorbée par la lentille. Bitul fit de même.
Méfiants, les autres compagnons, s’enquirent de l’état de santé d’Yscarioth grâce à des anneaux qui leur permettait de ressentir ce que chaque portait subissait. Et ils s’aperçurent rapidement qu’Yscarioth était en danger. Ils firent le grand saut en s’immolant à leur tour. Belrag utilisa l’anneau de contact pour se téléporter à coté d’Yscarioth.
Les héros arrivèrent dans une salle dans lequel une énorme fontaine de Magepeste s’élevait. Paélion et Larien étaient inconscients, mais les autres virent Karzoug à coté de la fontaine. Il était accompagné d’un diable tueur.
Karzoug leur manifesta un peu d’intérêt puis il intima l’ordre au diable de les attaquer. Pendant ce temps là il invoqua depuis la fontaine, l’âme d’un guerrier afin de le défendre.
Yscarioth se précipita vers Karzoug, mais celui-ci se cache derrière son garde.
Pendant ce temps là le diable commença son œuvre sur Bitul et Belrag, et les perturbant quelque peu, nos deux compagnons oublièrent de réveiller Paélion et Larien.
Le diable se rendait invisible pour mieux les surprendre, mais il en fallait plus à des guerriers aussi expérimentés pour se laisser abattre.
Les armes forgées dans la forge runique se révélèrent d’une grande utilité, instillant à Karzoug et ses alliés des images de péchés qui les abaissaient leur garde momentanément.
Très vite le diable succomba sous les assauts répétés des deux guerriers et Larien et Paélion enfin réveillés purent se concentrer sur Karzoug.
Les pouvoirs de celui-ci étaient terriblement effrayants et au travers des âmes qu’il invoquait depuis la fontaine, il tirait encore plus de puissance. Suffocant, Yscarioth s’effondra au sol. Son âme commençait à rejoindre la fontaine mais Bitul reçut depuis la Dame d’ombre la possibilité de lui permettre de réintégrer l’âme de son compagnon à son corps. Paélion revint à la vie miraculeusement.
Le combat continua, Karzoug arrivant à s’échapper des griffes de ses adversaires par téléportation.
Karzoug proposa télépathiquement un marché à Paélion, mais celui-ci refusa. Toutefois Paélion sut que si Karzoug mourrait toute la magie de Transmutation disparaitrait.
Belrag se mit en tête de détruire la pierre qui surmontait la fontaine, pendant que les autres continuaient d’occuper Karzoug. Il finit finalement par la détruire, mais Karzoug avait suffisamment engrangé d’âmes pour tuer dans un premier temps Larien. Paélion aussi mourut de ses blessures, Bitul s’effondra mourant à son tour.
Les rêves des dieux étaient puissants en Oblivion et Séluné, voyant que l’une de ses protégés étaient en grave difficulté, réintégra l’âme de Larien à son corps. Elle lui fit promettre en contrepartie de tuer Karzoug et de ne pas chercher à le faire prisonnier. Larien, se relevant, put alors se soigner et soigner Bitul. Celui-ci utilisant de nouveau le pouvoir de sa Dame d’ombre ressuscita Paélion.
S’en fut trop pour Karzoug qui, submergé par tous les assaillants, fut terrassé. Aussitôt la fontaine de Magepeste se vida de toutes les âmes.
Le calme revint dans la salle. Nos héros s’agenouillèrent, exténués par un combat d’une rare intensité.
Karzoug était vaincu. Et avec lui une partie de la Magepeste sur le monde disparut. Les sombres desseins de la déesse de la magie étaient entrain d’être contrecarrés par un groupe de mortel.
Nos héros en avaient la preuve, il était possible de se débarrasser de ce fléau. Il fallait qu’ils aillent le révéler au monde entier : Les seigneurs des runes pouvaient être vaincus et avec leur disparition, la Magepeste serait éradiquée…
Mais avec la mort des Seigneurs des Runes, la magie disparaitrait peut être à jamais. Beaucoup d’êtres perdraient leur pouvoir. Ce qui inévitablement allait créer une résistance hostile de tous ceux qui vivaient de la magie…
Portant en eux l’espoir de toute la population de Faerun, désormais légendes parmi les mortels, ils retournèrent chez eux pour porter la bonne parole…
Mais, cela est une autre histoire…
Ils arrivèrent à mi-chemin devant un champ de force qui d’après notre magicien était un dispositif magique, empêchant manifestement toute divination, déplacement depuis l’extérieur. Les symboles de Sihedron qu’ils possédaient agirent comme un laissez-passer et ils purent pénétrer dedans. Ils se rendirent compte qu’à l’intérieur les contacts avec les plans extérieurs semblaient facilités.
Ils continuèrent de monter, les cuisses brûlantes du fait de l’effort à fournir pour grimper. Ils arrivèrent finalement en vue des premiers contreforts titanesques de la ville haute. La « mâchoire », sorte d’alignement de tour en flèche gigantesque. Sur le coté gauche, on voyait d’autres tours et sur la droite des murailles protégeant un chemin de ronde qui montait jusqu’au bâtiment principal : le palais de Karzoug.
Les lieux se révélèrent désertiques, comme figés dans le temps et la glace, et ils accédèrent sans problème au palais sur pilotis dont ils gravirent le pilier central. Ils empruntèrent un passage en pente, qui montait dans la structure. Arrivés en haut, deux géants des tempêtes les attendirent, mais leur force brute ne put repousser les aventuriers sur-motivés.
La Dame d’ombre de Bitul révéla la présence dans ce palais, d’une lame maléfique, provenant d’Oblivion : Chellan, la lame de l’avarice. Elle était largement capable de rivaliser avec la Dame d’ombre.
Ils entreprirent de visiter le palais, à la recherche de traces de Karzoug. Mais le palais semblait ne pas avoir été habité depuis des éons et la glace avait fait en sorte de conserver l’ensemble intact.
Ils finirent par trouver un temple dédié à Karzoug. Une statue de celui-ci portant une lentille faite d’un crystal vert attira leur attention. Paélion chercha à détruire cette lentille mais en vain. Karzoug leur apparut, image fantomatique. Il discuta un peu avec eux, leur promettant la mort s’ils s’aventuraient trop loin. Puis lassé, et ayant gagné un peu de temps, il ordonna à Chellan de se débarrasser des intrus.
Chellan se révéla être un cimeterre en or, porté par une femme. Cette femme n’avait plus de volonté propre, et répondait aux ordres de l’artéfact.
Le combat s’engagea et les blessures infligés par Chellan était terriblement profondes, et difficilement soignables. Malgré tout, les aventuriers plus nombreux et mieux organisés vinrent à bout de l’épée et tuèrent la porteuse. Ils isolèrent l’épée dans un coin, incapable de la détruire.
Yscarioth chercha des indices pour comprendre comment déclencher le voyage vers ce qui semblait être le lieu de résidence de Karzoug et elle comprit que le seul moyen était de s’immoler en touchant le brasier devant la statue. Elle ne se posa pas de question et décida de mettre la main dans le feu. Immédiatement elle brula entièrement, disparaissant, la fumée dégagée par ce feu fut absorbée par la lentille. Bitul fit de même.
Méfiants, les autres compagnons, s’enquirent de l’état de santé d’Yscarioth grâce à des anneaux qui leur permettait de ressentir ce que chaque portait subissait. Et ils s’aperçurent rapidement qu’Yscarioth était en danger. Ils firent le grand saut en s’immolant à leur tour. Belrag utilisa l’anneau de contact pour se téléporter à coté d’Yscarioth.
Les héros arrivèrent dans une salle dans lequel une énorme fontaine de Magepeste s’élevait. Paélion et Larien étaient inconscients, mais les autres virent Karzoug à coté de la fontaine. Il était accompagné d’un diable tueur.
Karzoug leur manifesta un peu d’intérêt puis il intima l’ordre au diable de les attaquer. Pendant ce temps là il invoqua depuis la fontaine, l’âme d’un guerrier afin de le défendre.
Yscarioth se précipita vers Karzoug, mais celui-ci se cache derrière son garde.
Pendant ce temps là le diable commença son œuvre sur Bitul et Belrag, et les perturbant quelque peu, nos deux compagnons oublièrent de réveiller Paélion et Larien.
Le diable se rendait invisible pour mieux les surprendre, mais il en fallait plus à des guerriers aussi expérimentés pour se laisser abattre.
Les armes forgées dans la forge runique se révélèrent d’une grande utilité, instillant à Karzoug et ses alliés des images de péchés qui les abaissaient leur garde momentanément.
Très vite le diable succomba sous les assauts répétés des deux guerriers et Larien et Paélion enfin réveillés purent se concentrer sur Karzoug.
Les pouvoirs de celui-ci étaient terriblement effrayants et au travers des âmes qu’il invoquait depuis la fontaine, il tirait encore plus de puissance. Suffocant, Yscarioth s’effondra au sol. Son âme commençait à rejoindre la fontaine mais Bitul reçut depuis la Dame d’ombre la possibilité de lui permettre de réintégrer l’âme de son compagnon à son corps. Paélion revint à la vie miraculeusement.
Le combat continua, Karzoug arrivant à s’échapper des griffes de ses adversaires par téléportation.
Karzoug proposa télépathiquement un marché à Paélion, mais celui-ci refusa. Toutefois Paélion sut que si Karzoug mourrait toute la magie de Transmutation disparaitrait.
Belrag se mit en tête de détruire la pierre qui surmontait la fontaine, pendant que les autres continuaient d’occuper Karzoug. Il finit finalement par la détruire, mais Karzoug avait suffisamment engrangé d’âmes pour tuer dans un premier temps Larien. Paélion aussi mourut de ses blessures, Bitul s’effondra mourant à son tour.
Les rêves des dieux étaient puissants en Oblivion et Séluné, voyant que l’une de ses protégés étaient en grave difficulté, réintégra l’âme de Larien à son corps. Elle lui fit promettre en contrepartie de tuer Karzoug et de ne pas chercher à le faire prisonnier. Larien, se relevant, put alors se soigner et soigner Bitul. Celui-ci utilisant de nouveau le pouvoir de sa Dame d’ombre ressuscita Paélion.
S’en fut trop pour Karzoug qui, submergé par tous les assaillants, fut terrassé. Aussitôt la fontaine de Magepeste se vida de toutes les âmes.
Le calme revint dans la salle. Nos héros s’agenouillèrent, exténués par un combat d’une rare intensité.
Karzoug était vaincu. Et avec lui une partie de la Magepeste sur le monde disparut. Les sombres desseins de la déesse de la magie étaient entrain d’être contrecarrés par un groupe de mortel.
Nos héros en avaient la preuve, il était possible de se débarrasser de ce fléau. Il fallait qu’ils aillent le révéler au monde entier : Les seigneurs des runes pouvaient être vaincus et avec leur disparition, la Magepeste serait éradiquée…
Mais avec la mort des Seigneurs des Runes, la magie disparaitrait peut être à jamais. Beaucoup d’êtres perdraient leur pouvoir. Ce qui inévitablement allait créer une résistance hostile de tous ceux qui vivaient de la magie…
Portant en eux l’espoir de toute la population de Faerun, désormais légendes parmi les mortels, ils retournèrent chez eux pour porter la bonne parole…
Mais, cela est une autre histoire…
Ghlorofaex & Malkar
Nos héros pénétrèrent dans la cité par la porte. Se faisant passer pour des fervents croyants de Lamashtu, ils bernèrent les gardiens. Ils avancèrent alors sur la route d’or serpentant dans la ville. La partie orientale de la ville avait été ravagée par une ancienne coulée de lave pyroclastique. La progression parmi ses bâtiments gigantesques et colorés était difficile.
Arrivés près d’un campement de géants, nos héros décidèrent d’éviter l’affrontement en passant par un bâtiment. Ils ne rencontrèrent aucune résistance. Toutefois en sortant de celui-ci, ils tombèrent nez à nez avec un géant qui leur demanda de s’expliquer sur leur présence. Seul Bitul parlait géant et ses explications embarrassées et confuses ne purent empêcher le géant de demander l’assistance de son chef. Celui-ci les confondit, ne trouvant dans les dires des héros aucune cohérence.
Le combat s’engagea. Les bruits et rugissements attira l’attention de Ghlorofaex qui volait non loin de là. Il se mêla à la bataille. Mais malheureusement pour tous les monstres, nos aventuriers avaient acquis une bonne expérience du combat rapproché et, Ghlorofaex ne fut qu’un dragon de plus sur leur tableau de chasse.
Les autres géants s’enfuirent, leur morale brisé, vaincu par des minuscules adversaires, mais trop redoutables pour eux…
Nos héros décidèrent de se reposer avant de reprendre la progression au sein de la ville. Il leur fallut quasiment une journée pour atteindre la partie la plus au nord de la ville, là où le chemin montait vers ce qui semblait être le lieu de résidence de Karzoug.
En chemin ils rencontrèrent Ghul, une créature humanoïde. Celle-ci leur révéla qu’il les avait suivis quelques temps. Il leur proposa de faire du troc, son unique moyen de survie.
Nos héros purent ainsi récupérer des colliers adaptés pour lutter contre le manque d’oxygène. Ghul leur indiqua où se trouvait l’antre de Ghlorofaex, leur proposant d’échanger éventuellement d’autres objets, s’ils trouvaient quelque chose.
Belrag, Yscarioth, Paélion, Bitul & Larien se rendirent dans l’antre du dragon bleu, non sans prendre quelques précautions. Ils avaient été précédés par Malkar, un tyrannoeil qu’ils surprirent entrain de se servir. Malkar les menaça que désormais, Xin-Shalast était sienne, et qu’il ne partagerait rien. Il leur offrit de s’enfuir, il n’avait pas le temps de s’occuper de ces vermisseaux.
Mais nos aventuriers ne l’entendirent pas de cette oreille et ils prirent la décision de tenter d’éradiquer cette menace, tout en récupérant bien évidemment le trésor accumulé par un dragon aussi avide qu’ancien.
Le combat fut d’une rare violence, nos aventuriers découvrant le pouvoir du tyrannoeil, capable de lancer des rayons destructeurs par ses yeux à une vitesse terrifiante.
Toutefois, Malkar semblait un peu perturbé et son manque d’habitude de combat lui fut fatal : il n’avait pas l’habitude de combattre des créatures aussi fortes.
Nos héros purent ainsi s’emparer du trésor du dragon bleu mais aussi du tyrannoeil, un butin s’élevant à plus d’un million de pièces d’or en numéraire.
Le partage fut long et Paélion fut mis à contribution afin de créer de nouveaux objets de pouvoirs.
Arrivés près d’un campement de géants, nos héros décidèrent d’éviter l’affrontement en passant par un bâtiment. Ils ne rencontrèrent aucune résistance. Toutefois en sortant de celui-ci, ils tombèrent nez à nez avec un géant qui leur demanda de s’expliquer sur leur présence. Seul Bitul parlait géant et ses explications embarrassées et confuses ne purent empêcher le géant de demander l’assistance de son chef. Celui-ci les confondit, ne trouvant dans les dires des héros aucune cohérence.
Le combat s’engagea. Les bruits et rugissements attira l’attention de Ghlorofaex qui volait non loin de là. Il se mêla à la bataille. Mais malheureusement pour tous les monstres, nos aventuriers avaient acquis une bonne expérience du combat rapproché et, Ghlorofaex ne fut qu’un dragon de plus sur leur tableau de chasse.
Les autres géants s’enfuirent, leur morale brisé, vaincu par des minuscules adversaires, mais trop redoutables pour eux…
Nos héros décidèrent de se reposer avant de reprendre la progression au sein de la ville. Il leur fallut quasiment une journée pour atteindre la partie la plus au nord de la ville, là où le chemin montait vers ce qui semblait être le lieu de résidence de Karzoug.
En chemin ils rencontrèrent Ghul, une créature humanoïde. Celle-ci leur révéla qu’il les avait suivis quelques temps. Il leur proposa de faire du troc, son unique moyen de survie.
Nos héros purent ainsi récupérer des colliers adaptés pour lutter contre le manque d’oxygène. Ghul leur indiqua où se trouvait l’antre de Ghlorofaex, leur proposant d’échanger éventuellement d’autres objets, s’ils trouvaient quelque chose.
Belrag, Yscarioth, Paélion, Bitul & Larien se rendirent dans l’antre du dragon bleu, non sans prendre quelques précautions. Ils avaient été précédés par Malkar, un tyrannoeil qu’ils surprirent entrain de se servir. Malkar les menaça que désormais, Xin-Shalast était sienne, et qu’il ne partagerait rien. Il leur offrit de s’enfuir, il n’avait pas le temps de s’occuper de ces vermisseaux.
Mais nos aventuriers ne l’entendirent pas de cette oreille et ils prirent la décision de tenter d’éradiquer cette menace, tout en récupérant bien évidemment le trésor accumulé par un dragon aussi avide qu’ancien.
Le combat fut d’une rare violence, nos aventuriers découvrant le pouvoir du tyrannoeil, capable de lancer des rayons destructeurs par ses yeux à une vitesse terrifiante.
Toutefois, Malkar semblait un peu perturbé et son manque d’habitude de combat lui fut fatal : il n’avait pas l’habitude de combattre des créatures aussi fortes.
Nos héros purent ainsi s’emparer du trésor du dragon bleu mais aussi du tyrannoeil, un butin s’élevant à plus d’un million de pièces d’or en numéraire.
Le partage fut long et Paélion fut mis à contribution afin de créer de nouveaux objets de pouvoirs.
mardi 9 avril 2013
Les frères Vekker
D'après les dernières informations obtenues les frères Vekker vivaient loin, dans la contrée de la Damarie, dont la capitale était Helgabale. Nos héros décidèrent de partir au plus vite, en rejoignant Port-Ponant. Là, ils firent un compte rendu à leurs contacts de l'ordre de la flamme bleue pour profiter de nouveaux de leurs portes de téléportation.
Bitul, Paelion et Larien partirent par ce biais. Arrivés à Helgabale, nos héros se mirent en quête d'informations sur les frères Vekker.
Et ce fut donc tout naturellement qu'ils allèrent dans une taverne essentiellement fréquentée par des nains. Leur arrivée dans l'auberge ne passa pas inaperçu mais les consommateurs se désintéressèrent assez vite des nouveaux arrivants.
Nos héros pour se mêler un petit peu et pour obtenir des informations, jouèrent avec quelques nains à un jeu d'alignement et Larien se révéla assez forte à ce jeu là. Puis ils furent introduits auprès d'un nain commerçant qui avait perdu une assez forte somme quand les frères Vekker étaient venus lui proposer de les subventionner pour atteindre la mythique ville de Xin-Shalast, aux rues pavées d'or. Il contribua à hauteur de 1500 Po au financement de l'expédition, ainsi qu'une dizaine d'hommes d'arme, mais ne revit jamais les frères Vekker. Cette aventure datait de 12 ans et restait dans les mémoires comme l'une des pires trahisons de la région.
Les deux frères étaient un petit peu paranoïaques et avaient donc été très évasifs quant à la localisation de leur pied à terre.
Toutefois nos héros purent circonscrire une zone grâce au pouvoir magique de Paelion, qui au travers d'un crystal et d'une carte, put voir le positionnement actuel d'un des deux frères. Ils partirent le lendemain à dos d'aigles, en direction du pied à terre.
Après quelques recherches dans la région désignée, ils trouvèrent une maison abandonnée, de facture naine. Très vite nos héros se rendirent compte qu'elle était hantée par des esprits de nains et que même la nature environnante avait été perturbée par ces manifestations d'un autre monde.
A l'intérieur de la maison, ils trouvèrent le fantôme d'un des deux frères. Celui-ci, complètement fou, cherchait à manger de la poussière d'or. Il incita nos héros à faire de même, les invitant à gouter le plaisir de manger de l'or.
Partout dans la maison, nos héros virent des fantomes de nains, en proie à la folie qui rejouaient encore et encore des scènes de cannibalisme.
Très vite, nos aventuriers comprirent que, suite à une avalanche qui avaient emportés toutes leurs vivres sur le trajet, les nains avaient survécus difficilement ici, mangeant les plus faibles, jusqu'à ce que le dernier d'entre eux, ivre de folie, aille se réfugier dans leur mine.
Silas Vekker qui hantait la maison réussit à entrer en contact avec nos héros et leur proposa de leur dire tout ce qu'il savait sur Xin-Shalast en échange du retour à la raison de son frère ainé.
Larien, Paellion et Bitul trouvèrent la position de la mine, suivant les indications du frère cadet. Mais à l'entrée de celle-ci, ils tombèrent sur une créature prédatrice des contrées froides : un Rhémoraz gardait les lieux.
Très motivés par s'en défaire rapidement, Nos héros jetèrent toute leur force dans la bataille. La confrontation ne dura que quelques secondes tout au plus. La bête fut défaite en un instant.
Ils purent trouver le frère ainé et lui dirent que son frère le pardonnait pour tout le mal qu'il avait fait. De retour à la maison, le frère cadet rapporta alors à nos aventuriers l'endroit où se trouvait la mythique Xin-Shalast. Puis il disparut, retournant vers son dieu.
Nos héros prirent un peu de repos puis partirent dans la direction indiquée. Ils volèrent en direction de montagnes très hautes et bientôt leurs aigles ne purent plus les porter : l'air trop ténu ne permettait pas un vol en toute sécurité.
Ils atteignirent un lac glacé à une altitude de 4000m. Larien préconisa de s'arrêter un mois pour s'acclimater à l'altitude. Paelion profita de cette période pour continuer ses études et créations d'objet. Très vite Yscarioth et Belrag les rejoignirent et commencèrent à leur tour à s'acclimater. Le froid, le vent et le manque de nourriture étaient les pires dangers de ces montagnes.
Au bout d'un mois, ils reprirent leur ascension en direction du sommet de la montagne. Vers les 5000 - 5500 m d'altitude, ils trouvèrent dans une vallée une ville qui avait des proportions démesurées.
Chaque batiment était taillé pour pouvoir recevoir entre autre des géants. Une partie de la ville avaient été ensevelies par une coulée de lave très ancienne.
Quelques créatures vivaient ici, dont un dragon bleu qui volait au dessus des maisons malgré le manque d'air et qui semblait garder l'accès à la partie nord de la ville et la montée vers le pic. Tout en haut de celui ci, vers 10000 m d'altitude, on pouvait distinguer le visage d'un homme sculpter à même la pierre.
Bitul, Paelion et Larien partirent par ce biais. Arrivés à Helgabale, nos héros se mirent en quête d'informations sur les frères Vekker.
Et ce fut donc tout naturellement qu'ils allèrent dans une taverne essentiellement fréquentée par des nains. Leur arrivée dans l'auberge ne passa pas inaperçu mais les consommateurs se désintéressèrent assez vite des nouveaux arrivants.
Nos héros pour se mêler un petit peu et pour obtenir des informations, jouèrent avec quelques nains à un jeu d'alignement et Larien se révéla assez forte à ce jeu là. Puis ils furent introduits auprès d'un nain commerçant qui avait perdu une assez forte somme quand les frères Vekker étaient venus lui proposer de les subventionner pour atteindre la mythique ville de Xin-Shalast, aux rues pavées d'or. Il contribua à hauteur de 1500 Po au financement de l'expédition, ainsi qu'une dizaine d'hommes d'arme, mais ne revit jamais les frères Vekker. Cette aventure datait de 12 ans et restait dans les mémoires comme l'une des pires trahisons de la région.
Les deux frères étaient un petit peu paranoïaques et avaient donc été très évasifs quant à la localisation de leur pied à terre.
Toutefois nos héros purent circonscrire une zone grâce au pouvoir magique de Paelion, qui au travers d'un crystal et d'une carte, put voir le positionnement actuel d'un des deux frères. Ils partirent le lendemain à dos d'aigles, en direction du pied à terre.
Après quelques recherches dans la région désignée, ils trouvèrent une maison abandonnée, de facture naine. Très vite nos héros se rendirent compte qu'elle était hantée par des esprits de nains et que même la nature environnante avait été perturbée par ces manifestations d'un autre monde.
A l'intérieur de la maison, ils trouvèrent le fantôme d'un des deux frères. Celui-ci, complètement fou, cherchait à manger de la poussière d'or. Il incita nos héros à faire de même, les invitant à gouter le plaisir de manger de l'or.
Partout dans la maison, nos héros virent des fantomes de nains, en proie à la folie qui rejouaient encore et encore des scènes de cannibalisme.
Très vite, nos aventuriers comprirent que, suite à une avalanche qui avaient emportés toutes leurs vivres sur le trajet, les nains avaient survécus difficilement ici, mangeant les plus faibles, jusqu'à ce que le dernier d'entre eux, ivre de folie, aille se réfugier dans leur mine.
Silas Vekker qui hantait la maison réussit à entrer en contact avec nos héros et leur proposa de leur dire tout ce qu'il savait sur Xin-Shalast en échange du retour à la raison de son frère ainé.
Larien, Paellion et Bitul trouvèrent la position de la mine, suivant les indications du frère cadet. Mais à l'entrée de celle-ci, ils tombèrent sur une créature prédatrice des contrées froides : un Rhémoraz gardait les lieux.
Très motivés par s'en défaire rapidement, Nos héros jetèrent toute leur force dans la bataille. La confrontation ne dura que quelques secondes tout au plus. La bête fut défaite en un instant.
Ils purent trouver le frère ainé et lui dirent que son frère le pardonnait pour tout le mal qu'il avait fait. De retour à la maison, le frère cadet rapporta alors à nos aventuriers l'endroit où se trouvait la mythique Xin-Shalast. Puis il disparut, retournant vers son dieu.
Nos héros prirent un peu de repos puis partirent dans la direction indiquée. Ils volèrent en direction de montagnes très hautes et bientôt leurs aigles ne purent plus les porter : l'air trop ténu ne permettait pas un vol en toute sécurité.
Ils atteignirent un lac glacé à une altitude de 4000m. Larien préconisa de s'arrêter un mois pour s'acclimater à l'altitude. Paelion profita de cette période pour continuer ses études et créations d'objet. Très vite Yscarioth et Belrag les rejoignirent et commencèrent à leur tour à s'acclimater. Le froid, le vent et le manque de nourriture étaient les pires dangers de ces montagnes.
Au bout d'un mois, ils reprirent leur ascension en direction du sommet de la montagne. Vers les 5000 - 5500 m d'altitude, ils trouvèrent dans une vallée une ville qui avait des proportions démesurées.
Chaque batiment était taillé pour pouvoir recevoir entre autre des géants. Une partie de la ville avaient été ensevelies par une coulée de lave très ancienne.
Quelques créatures vivaient ici, dont un dragon bleu qui volait au dessus des maisons malgré le manque d'air et qui semblait garder l'accès à la partie nord de la ville et la montée vers le pic. Tout en haut de celui ci, vers 10000 m d'altitude, on pouvait distinguer le visage d'un homme sculpter à même la pierre.
lundi 4 mars 2013
Sur la piste de Karzoug
La descente dans le trou se déroula tranquillement. Nos héros atteignirent des niveaux sous Point de Sable complètement inexplorés depuis des éons.
Ils arrivèrent dans une salle où un brouillard épais stagnait. Une voix venant de nulle part les interrogea sur le monde actuel.
Nos héros répondirent avec honnêteté et certains en dirent plus que voulus par d'autre.
L'entité maléfique décida une fois qu'elle en sut assez de tuer les héros, sort qu'elle avait déjà réservé à l'expédition précédente. Le gribouilleur lacha ses chiens et par téléportation il frappa par derrière les personnages isolés.
C'était sans compter la résistance de nos héros qui réussirent à renverser la tendance malgré le brouillard.
Une inspection de son lieu de vie révéla qu'il avait écrit un série de poème :
Il indiquait un lieu où la magie était reine, un endroit où la recherche les plus pointues étaient menées pour la création d'objets.
Toutefois le lieu ne ressemblait pour l'instant à rien de ce que connaissait les héros et ils durent se retourner vers Brodert Quink, le cartographe vivant à Point de Sable.
Celui-ci les guida vers un lieu dans les territoires du néthéril, là où la gisombre rejoint le monde.
Yscarioth nouvelle venue dans le groupe, leur proposa de chercher des mécénats pour financer leur voyage et trouver des moyens de voyager plus vite et plus surement dans ces terres hostiles.
Grâce à un contact pris avec l'ordre de la flamme bleue, ils purent utiliser un réseau de porte de téléportation (en échange d'un récit détaillé de leur voyage) qui les emmena jusqu'au coeur de l'enclave de la gisombre, endroit très dangereux. La cité, suspendu dans les nuages, était le centre d'un état très répressif. Ils purent s'échapper de la citadelle au travers d'un chemin caché qui débouchait sous celle ci. Grâce à leurs aigles, nos héros s'éloignèrent rapidement en jouant avec les nuages pour éviter d'être repérés.
Ils arrivèrent dans la zone montagneuse que Brodert leur avait indiqué. Ils réussirent au petit matin à repérer un chemin au creux de la montage. Elle semblait contenir une plus petit montage en son sein. Ils gravirent la deuxième montage pour voir à son sommet un cercle de statues.
Ces statues représentaient des têtes de Seigneurs des Runes. Ils purent placer le morceau de statue que Mokmurian leur avait subtilisé dans un des visages, complétant ainsi la statue.
Puis en invoquant un sort pour chaque champ de magie, ils révélèrent 7 clés en or. Ils gravirent les escaliers en direction de ce qui pouvait être l'entrée de la forge runique.
L'association était celle-ci :
Karzoug = Transmutation = Avarice (Greed)
Krune = Conjuration = Paresse (Sloth)
Belimarius = Abjuration = Jalousie (Envy)
Sorshen = Enchantement = Luxure (Lust)
Xanderghul = Illusion = Orgueil (Pride)
Alaznist = Evocation = Colère (Wrath)
Zutha = Nécromancie = Gourmandise (Gluttony)
Ils arrivèrent dans l'antre d'un dragon blanc, Arkrhyst. Ils négocièrent un passage pour l'entrée principale de la forge runique: un objet magique contre un peu de temps de recherche.
Ils purent ouvrir ainsi l'accès à la forge runique.
Ils entrèrent alors dans un monde complètement différent. La Dame d'ombre de Bitul leur révéla qu'il s'agissait d'Oblivion, un plan normalement fermé qui était le plan dans lequel était enfermé les rêves des dieux.
Celui-ci avait été fermé au moment de la déclaration de la magepeste dans le monde. Peut être était ce lié.
Ils ressentirent la présence de la magepeste. Une rapide inspection de la salle centrale leur révéla qu'à chaque entrée des différentes zones était installée une statue à la gloire de chacun des Seigneurs des Runes. Au centre un bassin de magepeste reposait.
Ils décidèrent d'explorer le Hall de l'orgueil. Ils rencontrèrent ainsi Vraxeris, le maitre mage de l'illusion.
La discussion tourna autour de la présence d'autres maitre mages, et Vraxeris se laissa convaincre que la zone neutre était dégagé.
Ils se rendirent dans la pièce principale pour tomber en définitive né à né avec Kazaven le maitre mage de la nécromancie. Un combat s'ensuivit. D'abord débordé par les morts vivants que Kazaven avait convoqué, nos héros réussirent à renverser la tendance avec l'aide de Vraxeris, qui jouait en définitive un double jeu. Dans les derniers instants du combat au moment où les héros semblaient les plus faibles, il décida de frapper. Mais sa trahison arriva trop tard pour réussir à destabiliser la compagnie.
Il périt tout comme les morts vivants et Kazaven.
Nos héros décidèrent alors de visiter les restants de la forge runique pour assembler un maximum de connaissance.
Ils recueillirent tous les travaux des autres maitre mages, chacun cherchant à faire progresser son seigneur des runes, ainsi que des quantités importantes d'objets magiques.
Ils comprirent que :
Avant de partir, ils créèrent 5 armes à partir de leurs matériels : l'arc de la luxure de Larien, le kopesh et la hache de la colère (Belrag et Yscarioth), le bâton de l'orgueil (Paellion) et la dame d'ombre reçut le trait de la paresse (Bitul).
Le pouvoir s'exprime d'autant mieux que le porteur est enclin à ce pêché.
Paellion étudia la suite du rituel pendant près d'un mois et ils trouvèrent dans le hall de la colère le lieu le plus propice pour retourner vers le plan matériel.
Ils ouvrirent la porte pour retourner à Arabel, 1ère étape des portes de téléportation, non loin de Port Ponant. C'est à ce moment que le dernier piège de la forge runique se déclencha. Une statue gigantesque de Karzoug apparut de nulle part à coté du cercle de téléportation. Nos héros combattirent entre les deux mondes, risquant à tout moment de se voir renvoyer dans la forge runique sans moyen d'en ressortir.
Ils purent se défaire de cette création au moment où la porte se referma. Ils étaient tous sains et saufs.
Ils entrèrent alors en contact avec Brodert Quink pour voir où un tel lieu pouvait se trouver. De retour à Point de Sable, nos héros se virent confier par Brodert une correspondance qu'il avait eu avec un certain Ailerouge, qui avait rencontré deux frères nains qui avait déclaré avoir trouvé Xin-Shalast. Bien que considérés comme sérieux, personne ne les crut.
Ils arrivèrent dans une salle où un brouillard épais stagnait. Une voix venant de nulle part les interrogea sur le monde actuel.
Nos héros répondirent avec honnêteté et certains en dirent plus que voulus par d'autre.
L'entité maléfique décida une fois qu'elle en sut assez de tuer les héros, sort qu'elle avait déjà réservé à l'expédition précédente. Le gribouilleur lacha ses chiens et par téléportation il frappa par derrière les personnages isolés.
C'était sans compter la résistance de nos héros qui réussirent à renverser la tendance malgré le brouillard.
Une inspection de son lieu de vie révéla qu'il avait écrit un série de poème :
"Si c’est une brillante magie que tu désires
Vers l’ancienne forge runique il faut que tu te retires !
Car c’est seulement là que l’art des magiciens
Bénéficie de l’environnement pour mener leur travail à bien
Sur la rive est d’un miroir fumant
A la fin du jour, quand le crépuscule approche doucement,
Là où sept visages silencieux regardent
Et encerclent la porte de la forge runique
dont ils montent la garde.
Sur chaque pierre, la grâce des sept seigneurs,
Une partie de la clef possède chaque seigneur :
Si vous leur offrez prières et sorts appropriés,
Prenez les sept clefs et gravissez les escaliers.
Sur une montagne gelée Xin attend,
Sa voix royale est un portail béant
Tournez deux fois les clefs dans Sihédron...
La forge runique dissimulée attend depuis des éons.
Et maintenant vous êtes là et avez rejoint la forge
De connaissances rares votre esprit se gorge...
Et quand vous abandonnerez les coutumes mortelles,
Votre travail à la forge runique sera éternel."
Il indiquait un lieu où la magie était reine, un endroit où la recherche les plus pointues étaient menées pour la création d'objets.
Toutefois le lieu ne ressemblait pour l'instant à rien de ce que connaissait les héros et ils durent se retourner vers Brodert Quink, le cartographe vivant à Point de Sable.
Celui-ci les guida vers un lieu dans les territoires du néthéril, là où la gisombre rejoint le monde.
Yscarioth nouvelle venue dans le groupe, leur proposa de chercher des mécénats pour financer leur voyage et trouver des moyens de voyager plus vite et plus surement dans ces terres hostiles.
Grâce à un contact pris avec l'ordre de la flamme bleue, ils purent utiliser un réseau de porte de téléportation (en échange d'un récit détaillé de leur voyage) qui les emmena jusqu'au coeur de l'enclave de la gisombre, endroit très dangereux. La cité, suspendu dans les nuages, était le centre d'un état très répressif. Ils purent s'échapper de la citadelle au travers d'un chemin caché qui débouchait sous celle ci. Grâce à leurs aigles, nos héros s'éloignèrent rapidement en jouant avec les nuages pour éviter d'être repérés.
Ils arrivèrent dans la zone montagneuse que Brodert leur avait indiqué. Ils réussirent au petit matin à repérer un chemin au creux de la montage. Elle semblait contenir une plus petit montage en son sein. Ils gravirent la deuxième montage pour voir à son sommet un cercle de statues.
Ces statues représentaient des têtes de Seigneurs des Runes. Ils purent placer le morceau de statue que Mokmurian leur avait subtilisé dans un des visages, complétant ainsi la statue.
Puis en invoquant un sort pour chaque champ de magie, ils révélèrent 7 clés en or. Ils gravirent les escaliers en direction de ce qui pouvait être l'entrée de la forge runique.
L'association était celle-ci :
Karzoug = Transmutation = Avarice (Greed)
Krune = Conjuration = Paresse (Sloth)
Belimarius = Abjuration = Jalousie (Envy)
Sorshen = Enchantement = Luxure (Lust)
Xanderghul = Illusion = Orgueil (Pride)
Alaznist = Evocation = Colère (Wrath)
Zutha = Nécromancie = Gourmandise (Gluttony)
Ils arrivèrent dans l'antre d'un dragon blanc, Arkrhyst. Ils négocièrent un passage pour l'entrée principale de la forge runique: un objet magique contre un peu de temps de recherche.
Ils purent ouvrir ainsi l'accès à la forge runique.
Ils entrèrent alors dans un monde complètement différent. La Dame d'ombre de Bitul leur révéla qu'il s'agissait d'Oblivion, un plan normalement fermé qui était le plan dans lequel était enfermé les rêves des dieux.
Celui-ci avait été fermé au moment de la déclaration de la magepeste dans le monde. Peut être était ce lié.
Ils ressentirent la présence de la magepeste. Une rapide inspection de la salle centrale leur révéla qu'à chaque entrée des différentes zones était installée une statue à la gloire de chacun des Seigneurs des Runes. Au centre un bassin de magepeste reposait.
Ils décidèrent d'explorer le Hall de l'orgueil. Ils rencontrèrent ainsi Vraxeris, le maitre mage de l'illusion.
La discussion tourna autour de la présence d'autres maitre mages, et Vraxeris se laissa convaincre que la zone neutre était dégagé.
Ils se rendirent dans la pièce principale pour tomber en définitive né à né avec Kazaven le maitre mage de la nécromancie. Un combat s'ensuivit. D'abord débordé par les morts vivants que Kazaven avait convoqué, nos héros réussirent à renverser la tendance avec l'aide de Vraxeris, qui jouait en définitive un double jeu. Dans les derniers instants du combat au moment où les héros semblaient les plus faibles, il décida de frapper. Mais sa trahison arriva trop tard pour réussir à destabiliser la compagnie.
Il périt tout comme les morts vivants et Kazaven.
Nos héros décidèrent alors de visiter les restants de la forge runique pour assembler un maximum de connaissance.
Ils recueillirent tous les travaux des autres maitre mages, chacun cherchant à faire progresser son seigneur des runes, ainsi que des quantités importantes d'objets magiques.
Ils comprirent que :
- tous les maitres mages s'étaient entretués ou avaient sombré dans la folie (comme Vraxeris qui avait créé 205 clones alors que l'original était mort depuis longtemps)
- la forge permettait de créer des armes en instillant des péchés et que les maitres des runes particulièrement réceptif à ses émotions en perdaient leur moyen.
- la déesse de la magie était à l'origine de la magepeste. Connaissant les risques qu'elle encourait, elle avait encouragé les Seigneurs des Runes, mages omnipotents, à travailler sur ce qui ressemble désormais à la magepeste. C'est pourquoi la forge runique avait été créée, avec le concours de la déesse de la magie, qui avait rêvé d'un tel lieu.
- La nécromancie semble actuellement la plus à même de pouvoir maitriser la malédiction. Son combat sur tous les points pourraient permettre de faire reculer la magepeste.
- le seul moyen de partir de la forge runique était de continuer à étudier un rituel de portail planaire
- Dans les écrits de Vraxeris, ils purent trouver trace de description de Mar-Massif, lieu probable de la cité Xin-Shalast, la cité de Karzoug.
Avant de partir, ils créèrent 5 armes à partir de leurs matériels : l'arc de la luxure de Larien, le kopesh et la hache de la colère (Belrag et Yscarioth), le bâton de l'orgueil (Paellion) et la dame d'ombre reçut le trait de la paresse (Bitul).
Le pouvoir s'exprime d'autant mieux que le porteur est enclin à ce pêché.
Paellion étudia la suite du rituel pendant près d'un mois et ils trouvèrent dans le hall de la colère le lieu le plus propice pour retourner vers le plan matériel.
Ils ouvrirent la porte pour retourner à Arabel, 1ère étape des portes de téléportation, non loin de Port Ponant. C'est à ce moment que le dernier piège de la forge runique se déclencha. Une statue gigantesque de Karzoug apparut de nulle part à coté du cercle de téléportation. Nos héros combattirent entre les deux mondes, risquant à tout moment de se voir renvoyer dans la forge runique sans moyen d'en ressortir.
Ils purent se défaire de cette création au moment où la porte se referma. Ils étaient tous sains et saufs.
Ils entrèrent alors en contact avec Brodert Quink pour voir où un tel lieu pouvait se trouver. De retour à Point de Sable, nos héros se virent confier par Brodert une correspondance qu'il avait eu avec un certain Ailerouge, qui avait rencontré deux frères nains qui avait déclaré avoir trouvé Xin-Shalast. Bien que considérés comme sérieux, personne ne les crut.
mardi 27 novembre 2012
Bande annonce
Les catacombes sous Point-de-Sable laissait de nouveau entrevoir des choses horribles. Le retour pour certains dans cet endroit où ils avaient trouvé Bitul quelques mois auparavant, les faisait frémir.
Ils y avaient trouvé un puit de magepeste, qu'ils savent maintenant associés à l'un des sept vices : la colère.
Ils ont compris que les évènements à l'origine des malheurs à Point-de-Sable n'était pas dû qu'à la folie de certains êtres, mais à l'influence grandissante d'entitées supérieures.
Karzoug, Alaznist des noms venus du fond des ages qui se remettaient à résonner, notamment dans les couloirs des catacombes de la colère.
Qu'allaient trouver nos héros dans ces lieux sombres et froids ?
Ils y avaient trouvé un puit de magepeste, qu'ils savent maintenant associés à l'un des sept vices : la colère.
Ils ont compris que les évènements à l'origine des malheurs à Point-de-Sable n'était pas dû qu'à la folie de certains êtres, mais à l'influence grandissante d'entitées supérieures.
Karzoug, Alaznist des noms venus du fond des ages qui se remettaient à résonner, notamment dans les couloirs des catacombes de la colère.
Qu'allaient trouver nos héros dans ces lieux sombres et froids ?
lundi 26 novembre 2012
Karzoug
Après un bref repos afin de respirer après ce combat contre les chiens de Mokmurian, nos héros se dirigèrent dans ce qu'il semblait être le lieu d'habitation du chef actuel des géants de pierre.
Ils pénétrèrent dans une salle remplie de chiens de guerre. Un géant travaillait au fond de la salle. Celui ci daigna à peine lever les yeux de son ouvrage quand nos héros le hélèrent.
Puis en soupirant, il entama une discussion.
En géant puis en commun, les aventuriers cherchèrent à connaître ses motivations : pourquoi fédérer les géants afin de les mener à la guerre.
Il fut assez évasif, ne parlant que de pouvoirs, mais il leur lacha qu'il était aussi à la recherche d'une forge runique qui permettait de créer des objets de puissance.
Puis considérant la conversation terminée, il intima l'ordre à ses chiens d'attaquer tout en se préparant au combat. Il dégaina une énorme étoile du matin.
Le combat s'engagea bien vite et Belrag fut tout d'abord envouté et puis comme happé par la puissance du géant qui l'assoma dès les premiers instants.
Puis Mokmurian se jeta dans la mêlée alternant des pouvoirs de sorciers et des coups d'étoile du matin.
Enora fut bloqué dans un coin subissant les assauts d'un chien et ne pouvant s'en dépétrer.
Larien put établir un périmètre de magie divine protégeant quelques peu des coups répétés du géant, empêchant les aventuriers de sombrer dans l'inconscience.
Les chiens furent éliminés les uns après les autres.
Belrag put récupérer et se relever, Enora put s'enfuir pour prendre plus activement part au combat, Bitul, Larien et Paelion purent concentrer leurs efforts pour défaire Mokmurian.
Enfin le géant s'effondra, électrocuté par une Enora. Respirant difficilement et à grands bruits, les aventuriers tombèrent par terre, tous très fatigués. C'est alors que de manière complètement inattendue, Mokmurian se releva comme une marionnette et dit, d'une voix gutturale :
"Voici donc les héros de cet âge. Pour moi, vous n'êtes que des vers asthmatiques, qui seront bientôt écrasés quand je réveillerai les armées de Xin-Shalast et que l'on prononcera à nouveau le nom de Karzoug avec terreur et émerveillement. Sachez que la mort de ceux qui sont marqués de la rune de Sihédron - tous ces géants que vous avez eu la bonté de tuer pour moi - précipite mon retour, tout comme les vôtres le feront bientôt. Fous que vous êtes. Est-ce tout ce que vous avez réussi à faire en dix mille ans ?"
Cette voix est celle de Karzoug, le maître des runes de l'avarice. Il révèle ainsi qu'il est entrain de revenir grace aux rituels du Sihedron que Mokmurian faisait régulièrement.
Nos héros retournèrent voir Conna pour lui annoncer la bonne nouvelle et trouver un endroit où se reposer
Elle leur indiqua qu'une guerre des clans risquaient de démarrer et qu'ils fallaient absolument qu'ils restent hors de cela.
Ils n'eurent accès au trésor de Longue-Dent que tardivement, les privant d'une bonne moitié de la richesse restante. Des géants de pierre étaient venus se servir avant de filer.
Paelion entreprit de créer des objets pendant qu'Enora partit étudier dans la bibliothèque du complexe. Cette bibliothèque ne subissait pas les assauts du temps et la porte d'entrée n'apparaissait qu'à certains moments. Ce fut donc deux jours plus tard qu'Enora put enfin comprendre un petit peu qui était Karzoug et ce qu'il faisait dans cette histoire.
Karzoug était un des sept maitres des runes qui contrôlaient l'ancien empire. Cet empire était né et mort 100 siècles auparavant et personne n'en connaissait réellement l'histoire.
Toutefois les guerres qui agitaient ces royaumes laissèrent des traces jusqu'à l'époque de nos héros. Alaznist et Karzoug qui menaient une guerre de tranchée avaient construit d'immenses tours capables de surveiller les territoires voisins et le cas échéant de repousser des forces ennemis.
La tour de Point-de-Sable pouvait être un de ces vestiges.
Elle releva également qu'à l'époque des expériences furent menée, avec pour résultat des effets comparables à la magepeste.C'était peut être une voie à explorer.
Après avoir salué Conna et s'être assuré que les géants de pierre ne représentaient plus une menace pour les villes de la côte, nos héros repartirent en direction de Point-de-Sable.
Après un voyage sans encombre, ils arrivèrent au village côtier et y découvrirent qu'une partie de la ville s'était effondrée. Un trou d'une dizaine de mètres de diamètre s'était formé. >
Ils atterrirent sur l'île à coté du village et décidèrent de rencontrer les dirigeants. Le sherrif Hemlock, la mairesse Devlin et Abstalar Zanthus les reçurent au temple.
Ils écoutèrent avec attention le récit de nos héros et leur contèrent à leur tour les évènements qui étaient survenus.
L'intuition de nos héros comme quoi l'effondrement au dessus du puit des runes était dû à la mort de Mokmurian fut étayée par le dires des dirigeants. Le père Zanthus leur confirma aussi que des hurlements et des cris étaient audibles la nuit.
Le lendemain matin; Larien, Enora, Belrag, Paelion et Bitul descendirent dans le puit afin d'aller voir ce qu'il s'y passait. Les hurlements et cris avaient redoublé d'intensité cette nuit là et cela ne laissait présager rien de bon.
Ils pénétrèrent dans une salle remplie de chiens de guerre. Un géant travaillait au fond de la salle. Celui ci daigna à peine lever les yeux de son ouvrage quand nos héros le hélèrent.
Puis en soupirant, il entama une discussion.
En géant puis en commun, les aventuriers cherchèrent à connaître ses motivations : pourquoi fédérer les géants afin de les mener à la guerre.
Il fut assez évasif, ne parlant que de pouvoirs, mais il leur lacha qu'il était aussi à la recherche d'une forge runique qui permettait de créer des objets de puissance.
Puis considérant la conversation terminée, il intima l'ordre à ses chiens d'attaquer tout en se préparant au combat. Il dégaina une énorme étoile du matin.
Le combat s'engagea bien vite et Belrag fut tout d'abord envouté et puis comme happé par la puissance du géant qui l'assoma dès les premiers instants.
Puis Mokmurian se jeta dans la mêlée alternant des pouvoirs de sorciers et des coups d'étoile du matin.
Enora fut bloqué dans un coin subissant les assauts d'un chien et ne pouvant s'en dépétrer.
Larien put établir un périmètre de magie divine protégeant quelques peu des coups répétés du géant, empêchant les aventuriers de sombrer dans l'inconscience.
Les chiens furent éliminés les uns après les autres.
Belrag put récupérer et se relever, Enora put s'enfuir pour prendre plus activement part au combat, Bitul, Larien et Paelion purent concentrer leurs efforts pour défaire Mokmurian.
Enfin le géant s'effondra, électrocuté par une Enora. Respirant difficilement et à grands bruits, les aventuriers tombèrent par terre, tous très fatigués. C'est alors que de manière complètement inattendue, Mokmurian se releva comme une marionnette et dit, d'une voix gutturale :
"Voici donc les héros de cet âge. Pour moi, vous n'êtes que des vers asthmatiques, qui seront bientôt écrasés quand je réveillerai les armées de Xin-Shalast et que l'on prononcera à nouveau le nom de Karzoug avec terreur et émerveillement. Sachez que la mort de ceux qui sont marqués de la rune de Sihédron - tous ces géants que vous avez eu la bonté de tuer pour moi - précipite mon retour, tout comme les vôtres le feront bientôt. Fous que vous êtes. Est-ce tout ce que vous avez réussi à faire en dix mille ans ?"
Cette voix est celle de Karzoug, le maître des runes de l'avarice. Il révèle ainsi qu'il est entrain de revenir grace aux rituels du Sihedron que Mokmurian faisait régulièrement.
Nos héros retournèrent voir Conna pour lui annoncer la bonne nouvelle et trouver un endroit où se reposer
Elle leur indiqua qu'une guerre des clans risquaient de démarrer et qu'ils fallaient absolument qu'ils restent hors de cela.
Ils n'eurent accès au trésor de Longue-Dent que tardivement, les privant d'une bonne moitié de la richesse restante. Des géants de pierre étaient venus se servir avant de filer.
Paelion entreprit de créer des objets pendant qu'Enora partit étudier dans la bibliothèque du complexe. Cette bibliothèque ne subissait pas les assauts du temps et la porte d'entrée n'apparaissait qu'à certains moments. Ce fut donc deux jours plus tard qu'Enora put enfin comprendre un petit peu qui était Karzoug et ce qu'il faisait dans cette histoire.
Karzoug était un des sept maitres des runes qui contrôlaient l'ancien empire. Cet empire était né et mort 100 siècles auparavant et personne n'en connaissait réellement l'histoire.
Toutefois les guerres qui agitaient ces royaumes laissèrent des traces jusqu'à l'époque de nos héros. Alaznist et Karzoug qui menaient une guerre de tranchée avaient construit d'immenses tours capables de surveiller les territoires voisins et le cas échéant de repousser des forces ennemis.
La tour de Point-de-Sable pouvait être un de ces vestiges.
Elle releva également qu'à l'époque des expériences furent menée, avec pour résultat des effets comparables à la magepeste.C'était peut être une voie à explorer.
Après avoir salué Conna et s'être assuré que les géants de pierre ne représentaient plus une menace pour les villes de la côte, nos héros repartirent en direction de Point-de-Sable.
Après un voyage sans encombre, ils arrivèrent au village côtier et y découvrirent qu'une partie de la ville s'était effondrée. Un trou d'une dizaine de mètres de diamètre s'était formé. >
Ils atterrirent sur l'île à coté du village et décidèrent de rencontrer les dirigeants. Le sherrif Hemlock, la mairesse Devlin et Abstalar Zanthus les reçurent au temple.
Ils écoutèrent avec attention le récit de nos héros et leur contèrent à leur tour les évènements qui étaient survenus.
L'intuition de nos héros comme quoi l'effondrement au dessus du puit des runes était dû à la mort de Mokmurian fut étayée par le dires des dirigeants. Le père Zanthus leur confirma aussi que des hurlements et des cris étaient audibles la nuit.
Le lendemain matin; Larien, Enora, Belrag, Paelion et Bitul descendirent dans le puit afin d'aller voir ce qu'il s'y passait. Les hurlements et cris avaient redoublé d'intensité cette nuit là et cela ne laissait présager rien de bon.
mercredi 14 novembre 2012
Bande Annonce
Devant la porte de la salle où devrait se trouver Mokmurian,
Enora, Larien, Bitul, Belrag et Paelion risquent de mener un combat à mort.
Vont ils franchir afin de contrecarrer les plans d'un chef de tribus géantes, qui a promis monts et merveilles à ses ouailles ?
Mokmurian, gouvernant par la peur et la magie, se révélera t il un adversaire plus que dangereux ?
Enora, Larien, Bitul, Belrag et Paelion risquent de mener un combat à mort.
Vont ils franchir afin de contrecarrer les plans d'un chef de tribus géantes, qui a promis monts et merveilles à ses ouailles ?
Mokmurian, gouvernant par la peur et la magie, se révélera t il un adversaire plus que dangereux ?
mercredi 17 octobre 2012
Jorgenfist
Après la rencontre avec les Xorns et l'Immolith, nos héros poursuivirent dans les étroites cavernes. Ils durent s'employer pour passer une rivière qui inondait complètement une caverne, et grâce à Bitul qui s'aventura sous l'eau, ils passèrent l'autre côté.
Une odeur se fit de plus en plus sentir dans l'air, et Enora partit en éclaireur. Elle arriva dans ce qui semblait être une galerie partiellement effondrée qui était connectée avec la forteresse de Jorgenfist. La salle dans laquelle elle entra était en contact avec le messe des officiers de géants. Paelion créa une zone de silence afin que tous puissent passer sans faire de bruit.
Nos héros décidèrent de s'aventurer dans une autre zone de la forteresse.
Mais au moment où il voulait s'engager dans le passage, une géante d'un certain age arriva. Nos héros se cachèrent mais pas assez bien pour quelqu'un qui connaissait les lieux.
Toutefois elle fit signe de faire silence aux héros et leur demanda de se cacher dans le boyau : elle précédait un groupe de géants. Elle donna rendez vous aux aventuriers un peu plus loin d'ici une vingtaine de minutes afin de s'entretenir avec eux.
Plutôt confiant du fait de son attitude, ils la rencontrèrent au lieu dit. Elle leur révéla qu'elle était la femme du défunt chef du clan. Galenmir, son mari avait été tué par Mokmurian pour faciliter la prise de contrôle du clan.
Elle était tenue toutefois par la loyauté qu'elle devait afficher devant son nouveau maître.
La discussion qui s'ensuivit leur permit de savoir dans quel lieu se trouvait Mokmurian et ses alliés. Elle leur indiqua une salle de rituels dans laquelle se trouvait le bras droit de Mokmurian. Elle s'engagea à aller voir s'il y était sur le moment.
Nos héros décidèrent de couper les renforts de Mokmurian en éliminant ses alliés. Conna demanda d'épargner au maximum les géants qui ne semblaient pas être des alliés directs de Mokmurian, car comme elle, ils n'étaient pas forcément responsables de leur enrôlement et que possiblement ils pouvaient revenir à de meilleurs sentiments.
Ils se dirigèrent vers la salle des rituels une fois que Conna leur eut confirmé que Lokansir se trouvait bien dans sa salle. Ils se faufilèrent jusqu'aux portes de la salle et après avoir fait un rituel de silence, ils lancèrent l'assaut.
Ils se retrouvèrent face à 5 géants dirigés par Lokansir, un géant des collines tatoués de runes d'où émanaient de la magepeste.
Leur combat fut âpre mais nos héros purent éliminer ce bras droit très gênant.
Ils découvrirent que dans cette salle était pratiqué un rituel qui enchainait les personnes livrées à une malédiction en relation avec le Sihedron.
Ils s'enfonçèrent dans les grottes interdites aux autres géants, l'antre de Mokmurian. La première pièce était empreinte d'une magie qui eut pour effet de faire diminuer certains des membres du groupe. Deux géants plus loin étaient là pour chercher à garder la pièce. Une porte intermédiaire rendit le combat plus difficile, car les alliés de Mokmurian était capable de fermer la porte et d'ainsi isolé les combattants.
Mais harcelés par les attaques à distance, ils battirent en retraite dans une salle où des statues s'animèrent quand les héros pénétrèrent dedans.
Un peu fatigués par l'enchainement des combats, ils décidèrent de poursuivre pour ne laisser aucun répit aux forces adverses. Ils suivirent les traces des passages les plus réguliers, pour déboucher dans une salle gardée par les chiens de Mokmurian. Costauds et résistants, les chiens fatiguèrent encore un peu plus nos héros. Mais Mokmurian ne semblait plus très loin et le combat final s'annonçait périlleux...
Une odeur se fit de plus en plus sentir dans l'air, et Enora partit en éclaireur. Elle arriva dans ce qui semblait être une galerie partiellement effondrée qui était connectée avec la forteresse de Jorgenfist. La salle dans laquelle elle entra était en contact avec le messe des officiers de géants. Paelion créa une zone de silence afin que tous puissent passer sans faire de bruit.
Nos héros décidèrent de s'aventurer dans une autre zone de la forteresse.
Mais au moment où il voulait s'engager dans le passage, une géante d'un certain age arriva. Nos héros se cachèrent mais pas assez bien pour quelqu'un qui connaissait les lieux.
Toutefois elle fit signe de faire silence aux héros et leur demanda de se cacher dans le boyau : elle précédait un groupe de géants. Elle donna rendez vous aux aventuriers un peu plus loin d'ici une vingtaine de minutes afin de s'entretenir avec eux.
Plutôt confiant du fait de son attitude, ils la rencontrèrent au lieu dit. Elle leur révéla qu'elle était la femme du défunt chef du clan. Galenmir, son mari avait été tué par Mokmurian pour faciliter la prise de contrôle du clan.
Elle était tenue toutefois par la loyauté qu'elle devait afficher devant son nouveau maître.
La discussion qui s'ensuivit leur permit de savoir dans quel lieu se trouvait Mokmurian et ses alliés. Elle leur indiqua une salle de rituels dans laquelle se trouvait le bras droit de Mokmurian. Elle s'engagea à aller voir s'il y était sur le moment.
Nos héros décidèrent de couper les renforts de Mokmurian en éliminant ses alliés. Conna demanda d'épargner au maximum les géants qui ne semblaient pas être des alliés directs de Mokmurian, car comme elle, ils n'étaient pas forcément responsables de leur enrôlement et que possiblement ils pouvaient revenir à de meilleurs sentiments.
Ils se dirigèrent vers la salle des rituels une fois que Conna leur eut confirmé que Lokansir se trouvait bien dans sa salle. Ils se faufilèrent jusqu'aux portes de la salle et après avoir fait un rituel de silence, ils lancèrent l'assaut.
Ils se retrouvèrent face à 5 géants dirigés par Lokansir, un géant des collines tatoués de runes d'où émanaient de la magepeste.
Leur combat fut âpre mais nos héros purent éliminer ce bras droit très gênant.
Ils découvrirent que dans cette salle était pratiqué un rituel qui enchainait les personnes livrées à une malédiction en relation avec le Sihedron.
Ils s'enfonçèrent dans les grottes interdites aux autres géants, l'antre de Mokmurian. La première pièce était empreinte d'une magie qui eut pour effet de faire diminuer certains des membres du groupe. Deux géants plus loin étaient là pour chercher à garder la pièce. Une porte intermédiaire rendit le combat plus difficile, car les alliés de Mokmurian était capable de fermer la porte et d'ainsi isolé les combattants.
Mais harcelés par les attaques à distance, ils battirent en retraite dans une salle où des statues s'animèrent quand les héros pénétrèrent dedans.
Un peu fatigués par l'enchainement des combats, ils décidèrent de poursuivre pour ne laisser aucun répit aux forces adverses. Ils suivirent les traces des passages les plus réguliers, pour déboucher dans une salle gardée par les chiens de Mokmurian. Costauds et résistants, les chiens fatiguèrent encore un peu plus nos héros. Mais Mokmurian ne semblait plus très loin et le combat final s'annonçait périlleux...
mardi 14 août 2012
L'infiltration de JorgenFist
Aux abords de l'entrée de la caverne de Longue-Dent, nos héros perçurent des créatures gardant le lieu.
Ils tentèrent après une rapide étude des lieux de s'infiltrer dans le complexe à dos d'aigle afin de profiter d'un effet de surprise.
Las, ils furent repérés par des créatures humanoïdes qu'ils n'avaient pas vu, et celles-ci s'empressèrent de donner l'alerte.
Belrag, suivi de peu par les autres aventuriers, rentra dans la caverne.
Il fut vite établi que Longue-Dent avait été prévenu de leur arrivée au travers de l'alerte. Le combat s'engagea avec les créatures qui étaient en définitive plus gênantes que dangereuses.
Longue-Dent apparut dans toute sa puissance, et il était accompagné de "Bibiche", une chimère rouge.
Enora réussit à convaincre son aigle de rester, tous les autres s'enfuirent prestement.
Le combat tourna à l'avantage des aventuriers assez rapidement, malgré la puissance de Longue-Dent. Imerion et Larien visant en priorité le dragon et la chimère. "Bibiche" succomba également sous les coups de Bitul.
Bien qu'étant dans son repaire, Longue-Dent, désormais seul et quelque peu abattu, semblait avoir des difficultés à combattre enfermés sous terre.
Nos héros, plus petits et plus rapides, se téléportaient hors de portée des crocs du dragon.
Sur la fin du combat, Longue-Dent ordonna à ses deux derniers sbires d'aller tuer Paelion, dans une langue tribale.
Seul Enora eut des doutes concernant la destination des sbires, mais hors de position, elle ne put s'occuper d'eux.
Presque à terre, Longue-Dent proposa un marché aux aventuriers : la vie de Paelion contre la sienne. Mettant la pression pour avoir une réponse rapide, les héros se résolurent à la vie.
Longue-Dent put s'enfuir, volant lourdement du fait de ses multiples blessures. On ne le reverrait pas de sitôt, par deux fois défait par les mêmes petits humanoïdes.
Nos héros retrouvèrent Paelion, en mauvais état mais vivant. Larien lui prodigua des soins et le repos de la nuit lui permit de récupérer suffisamment pour partir à l'aventure.
Imerion veilla sur lui toute la nuit et voyant que son neveu était dorénavant hors de danger, il repartit en féérie.
Décidés à s'introduire dans la citadelle, nos héros, au travers d'un rituel réalisé par Larien, apprirent qu'un passage était accessible au niveau de la rivière coulant à côté. Ils se décidèrent à suivre le cours d'eau. Larien partit en éclaireur et faillit se faire surprendre par une troupe de géant qui avait perçu du mouvement dans le coin.
Elle réussit à s'échapper sans éveiller l'attention.
Puis longeant le bord opposé à Jorgenfist, ils entraperçurent une anfractuosité qui laissait échapper des vapeurs, signe que les galeries étaient peut être connectées.
Après quelques péripéties pour traverser le cours d'eau, ils remontèrent l'étroit boyau qui s'enfonçait dans la terre.
Dans une plus grande caverne, ils tombèrent sur des Xorns et un Immolith qui avaient élu domicile.
Bien que dangereux, ils ne représentèrent pas une si grande menace pour nos héros.
Ils tentèrent après une rapide étude des lieux de s'infiltrer dans le complexe à dos d'aigle afin de profiter d'un effet de surprise.
Las, ils furent repérés par des créatures humanoïdes qu'ils n'avaient pas vu, et celles-ci s'empressèrent de donner l'alerte.
Belrag, suivi de peu par les autres aventuriers, rentra dans la caverne.
Il fut vite établi que Longue-Dent avait été prévenu de leur arrivée au travers de l'alerte. Le combat s'engagea avec les créatures qui étaient en définitive plus gênantes que dangereuses.
Longue-Dent apparut dans toute sa puissance, et il était accompagné de "Bibiche", une chimère rouge.
Enora réussit à convaincre son aigle de rester, tous les autres s'enfuirent prestement.
Le combat tourna à l'avantage des aventuriers assez rapidement, malgré la puissance de Longue-Dent. Imerion et Larien visant en priorité le dragon et la chimère. "Bibiche" succomba également sous les coups de Bitul.
Bien qu'étant dans son repaire, Longue-Dent, désormais seul et quelque peu abattu, semblait avoir des difficultés à combattre enfermés sous terre.
Nos héros, plus petits et plus rapides, se téléportaient hors de portée des crocs du dragon.
Sur la fin du combat, Longue-Dent ordonna à ses deux derniers sbires d'aller tuer Paelion, dans une langue tribale.
Seul Enora eut des doutes concernant la destination des sbires, mais hors de position, elle ne put s'occuper d'eux.
Presque à terre, Longue-Dent proposa un marché aux aventuriers : la vie de Paelion contre la sienne. Mettant la pression pour avoir une réponse rapide, les héros se résolurent à la vie.
Longue-Dent put s'enfuir, volant lourdement du fait de ses multiples blessures. On ne le reverrait pas de sitôt, par deux fois défait par les mêmes petits humanoïdes.
Nos héros retrouvèrent Paelion, en mauvais état mais vivant. Larien lui prodigua des soins et le repos de la nuit lui permit de récupérer suffisamment pour partir à l'aventure.
Imerion veilla sur lui toute la nuit et voyant que son neveu était dorénavant hors de danger, il repartit en féérie.
Décidés à s'introduire dans la citadelle, nos héros, au travers d'un rituel réalisé par Larien, apprirent qu'un passage était accessible au niveau de la rivière coulant à côté. Ils se décidèrent à suivre le cours d'eau. Larien partit en éclaireur et faillit se faire surprendre par une troupe de géant qui avait perçu du mouvement dans le coin.
Elle réussit à s'échapper sans éveiller l'attention.
Puis longeant le bord opposé à Jorgenfist, ils entraperçurent une anfractuosité qui laissait échapper des vapeurs, signe que les galeries étaient peut être connectées.
Après quelques péripéties pour traverser le cours d'eau, ils remontèrent l'étroit boyau qui s'enfonçait dans la terre.
Dans une plus grande caverne, ils tombèrent sur des Xorns et un Immolith qui avaient élu domicile.
Bien que dangereux, ils ne représentèrent pas une si grande menace pour nos héros.
vendredi 3 août 2012
Longue-Dent
Nos héros, prêt à tout pour libérer l'un d'entre eux, se retrouvent face à un plateau où près de 300 géants de pierre sont sur le pied de guerre. Sept clans se préparent dans et autour de la forteresse de Jorgenfist.
Sur le flan du volcan, une caverne semble se dessiner. De la fumée d'origine volcanique s'en échappe.
Paelion, manifestement encore en vie, est quelque part par là d'après les rituels de nos magiciens.
Toutefois, les promesses du dragon ont grandement compromis ses chances de survie.
Il faut le trouver avant qu'il ne lui arrive malheur....
Point de sable envahie
Nos héros décidèrent cette nuit là de veiller afin de sécuriser le village.
Au petit matin, les géants passèrent à l'attaque. Bien que de taille imposante, ils réussirent à surprendre le village.
Ce fut une attaque décousue.
Tout d'abord quelques géants attaquèrent la porte est, mais ils furent contenus par nos héros et par les gardes de la ville.
D'autres s'infiltrèrent dans la par le sud de la ville. La rivière ne représentait pas une grande protection pour des géants. Ils s'attaquèrent à des immeubles. Ils cherchaient à manger et pillaient tout ce qu'ils pouvaient.
Une autre attaque se dessina à l'ouest de la ville, manifestement pillant les manoirs sur la colline.
Nos héros décidèrent d'intervenir au sud. C'est à ce moment qu'ils virent un dragon rouge survoler la ville. Enora chercha pendant tout le reste du combat à lui faire comprendre que ce n'était pas digne d'un animal de son statut de combattre auprès de géant, mais le dragon ne montra pas de baisse dans sa détermination à attaquer la ville.
Une fois les géants de l'est vaincu, ils se dirigèrent vers le sud. Bitul s'infiltrant dans la ville s'aperçut que Fruckriss et un géant rapportaient une pierre de la taille d'une grosse citrouille, dont leur courses au travers de Point de Sable était couvert par le dragon rouge, Longue-Dent. La pierre provenait manifestement de la tour détruite qui surplombait la ville.
C'est à ce moment que les aventuriers se concertant du regard décidèrent de ne pas laisser passer cela.
Paelion suivit des autres prit la décision d'intercepter cette troupe.
Paelion se téléportant sur leur chemin de fuite, les attaqua avec tous ses envoutements afin de les ralentir, pendant que Bitul, Belrag, Enora et Larien harcelèrent Fruckriss.
Finalement, ils réussirent à récupérer la pierre. Longue-Dent fou de rage promis à Paelion une mort lente et douloureuse s'il ne se poussait pas, mais Paelion dans toute son abnégation tint bon.
Les derniers géants s'enfuirent, mais Longue-Dent réussit à acculer Paelion dans un coin de la forêt qui n'eut qu'un répit de courte durée grâce à une illusion. Las le dragon en trouva la faille au bout de 30 secondes et emporta Paelion dans les airs sans que ses amis ne puissent intervenir... Un message de détresse magique fut émis au moment même où Paelion était enlevé. Enora put le percevoir et sentir sa puissance.
Ils décidèrent de tenter de suivre le dragon à dos d'aigle, mais celui-ci se révéla plus rapide que leur monture. Ils le perdirent au bout de 3h de poursuite.
Bitul, resté à la ville, enterra la pierre dans un endroit secret.
Toutefois ils eurent une information sur la direction vers laquelle ils avaient une chance de retrouver Paelion.
Il fallait faire vite.
Peu de temps après, un homme apparut au centre de la ville. Cet eladrin, demanda à parler aux héros. Il se présenta comme étant un membre de la garde royale Eladrine, membre protecteur de Paelion. Nos héros ne lui firent pas confiance au premier abord, mais à force de persuasion, il se vit confier la pierre pour analyse.
Pendant ce temps, certains de nos héros parcoururent la ville en quête d'informations sur les montagnes où Paelion avait pu être emporté. Ils apprirent que les dragons rouges aimaient à vivre dans des zones chaudes et notamment près des volcans.
Un cartographe de Point de Sable leur donna une carte d'une zone montagneuse et grâce à des rituels de Larien, ils connurent l'endroit exact de l'emplacement de Paelion (qui semblait encore en vie)
Un autre rituel lui révéla que Longue-Dent ne semblait pas seul dans sa caverne. Des créatures humanoïdes y vivaient également mais semblaient apeurés à l'approche du maître de ces lieux.
Ils passèrent la soirée à se préparer, puis allèrent se coucher. Mais au petit matin, ils eurent la déconvenue de s'apercevoir que l'éladrin avait disparu avec la pierre. Très énervée, Enora jura de retrouver celui qui leur avait fait ce coup.
Un mage de guerre éladrin se présenta aux aventuriers comme l'oncle de Paelion, vers 11h du matin.
La confiance fut dure à acquérir, mais il y parvint, accompagnant les héros à la rescousse de Paelion.
Ils décollèrent vers midi, en direction des montagnes du sud.
Ils arrivèrent au bout d'une journée, dans la zone montagneuse indiquée sur la carte, mais qui n'était pas complète.
Ils atteignirent des bâtisses gigantesques au pied d'une montagne qui faisait office de poste frontière dans lequel des géants de pierre s'activaient.
Les aventuriers décidèrent de laisser ce poste derrière eux et de voler vers le sommet de la montagne. Il s'avéra que cette montagne était d'origine volcanique.
A mi-parcours, un plateau se dessina. Enora partit en reconnaissance et vit sur ce plateau, une énorme forteresse, entourée de campement de géants de pierre. Partout les géants montraient des signes de préparation à la guerre.
Dans la forteresse, elle distingua aussi des préparatifs, mais moins d'agitation.
Elle eut l'impression d'être détectée et rejoignit ses compagnons.
En quête d'une caverne ou d'un endroit chaud, ils montèrent au sommet de la montagne qui se révéla être un volcan.
Une inspection de la cuvette ne permit pas de détecter de présence de dragons.
Mais en redescendant en direction de la forteresse, ils s'aperçurent qu'une caverne surplombant le plateau semblait habitée. L'heure de la délivrance approchait.
Au petit matin, les géants passèrent à l'attaque. Bien que de taille imposante, ils réussirent à surprendre le village.
Ce fut une attaque décousue.
Tout d'abord quelques géants attaquèrent la porte est, mais ils furent contenus par nos héros et par les gardes de la ville.
D'autres s'infiltrèrent dans la par le sud de la ville. La rivière ne représentait pas une grande protection pour des géants. Ils s'attaquèrent à des immeubles. Ils cherchaient à manger et pillaient tout ce qu'ils pouvaient.
Une autre attaque se dessina à l'ouest de la ville, manifestement pillant les manoirs sur la colline.
Nos héros décidèrent d'intervenir au sud. C'est à ce moment qu'ils virent un dragon rouge survoler la ville. Enora chercha pendant tout le reste du combat à lui faire comprendre que ce n'était pas digne d'un animal de son statut de combattre auprès de géant, mais le dragon ne montra pas de baisse dans sa détermination à attaquer la ville.
Une fois les géants de l'est vaincu, ils se dirigèrent vers le sud. Bitul s'infiltrant dans la ville s'aperçut que Fruckriss et un géant rapportaient une pierre de la taille d'une grosse citrouille, dont leur courses au travers de Point de Sable était couvert par le dragon rouge, Longue-Dent. La pierre provenait manifestement de la tour détruite qui surplombait la ville.
C'est à ce moment que les aventuriers se concertant du regard décidèrent de ne pas laisser passer cela.
Paelion suivit des autres prit la décision d'intercepter cette troupe.
Paelion se téléportant sur leur chemin de fuite, les attaqua avec tous ses envoutements afin de les ralentir, pendant que Bitul, Belrag, Enora et Larien harcelèrent Fruckriss.
Finalement, ils réussirent à récupérer la pierre. Longue-Dent fou de rage promis à Paelion une mort lente et douloureuse s'il ne se poussait pas, mais Paelion dans toute son abnégation tint bon.
Les derniers géants s'enfuirent, mais Longue-Dent réussit à acculer Paelion dans un coin de la forêt qui n'eut qu'un répit de courte durée grâce à une illusion. Las le dragon en trouva la faille au bout de 30 secondes et emporta Paelion dans les airs sans que ses amis ne puissent intervenir... Un message de détresse magique fut émis au moment même où Paelion était enlevé. Enora put le percevoir et sentir sa puissance.
Ils décidèrent de tenter de suivre le dragon à dos d'aigle, mais celui-ci se révéla plus rapide que leur monture. Ils le perdirent au bout de 3h de poursuite.
Bitul, resté à la ville, enterra la pierre dans un endroit secret.
Toutefois ils eurent une information sur la direction vers laquelle ils avaient une chance de retrouver Paelion.
Il fallait faire vite.
Peu de temps après, un homme apparut au centre de la ville. Cet eladrin, demanda à parler aux héros. Il se présenta comme étant un membre de la garde royale Eladrine, membre protecteur de Paelion. Nos héros ne lui firent pas confiance au premier abord, mais à force de persuasion, il se vit confier la pierre pour analyse.
Pendant ce temps, certains de nos héros parcoururent la ville en quête d'informations sur les montagnes où Paelion avait pu être emporté. Ils apprirent que les dragons rouges aimaient à vivre dans des zones chaudes et notamment près des volcans.
Un cartographe de Point de Sable leur donna une carte d'une zone montagneuse et grâce à des rituels de Larien, ils connurent l'endroit exact de l'emplacement de Paelion (qui semblait encore en vie)
Un autre rituel lui révéla que Longue-Dent ne semblait pas seul dans sa caverne. Des créatures humanoïdes y vivaient également mais semblaient apeurés à l'approche du maître de ces lieux.
Ils passèrent la soirée à se préparer, puis allèrent se coucher. Mais au petit matin, ils eurent la déconvenue de s'apercevoir que l'éladrin avait disparu avec la pierre. Très énervée, Enora jura de retrouver celui qui leur avait fait ce coup.
Un mage de guerre éladrin se présenta aux aventuriers comme l'oncle de Paelion, vers 11h du matin.
La confiance fut dure à acquérir, mais il y parvint, accompagnant les héros à la rescousse de Paelion.
Ils décollèrent vers midi, en direction des montagnes du sud.
Ils arrivèrent au bout d'une journée, dans la zone montagneuse indiquée sur la carte, mais qui n'était pas complète.
Ils atteignirent des bâtisses gigantesques au pied d'une montagne qui faisait office de poste frontière dans lequel des géants de pierre s'activaient.
Les aventuriers décidèrent de laisser ce poste derrière eux et de voler vers le sommet de la montagne. Il s'avéra que cette montagne était d'origine volcanique.
A mi-parcours, un plateau se dessina. Enora partit en reconnaissance et vit sur ce plateau, une énorme forteresse, entourée de campement de géants de pierre. Partout les géants montraient des signes de préparation à la guerre.
Dans la forteresse, elle distingua aussi des préparatifs, mais moins d'agitation.
Elle eut l'impression d'être détectée et rejoignit ses compagnons.
En quête d'une caverne ou d'un endroit chaud, ils montèrent au sommet de la montagne qui se révéla être un volcan.
Une inspection de la cuvette ne permit pas de détecter de présence de dragons.
Mais en redescendant en direction de la forteresse, ils s'aperçurent qu'une caverne surplombant le plateau semblait habitée. L'heure de la délivrance approchait.
mardi 24 avril 2012
Bande annonce
Point de sable était sous la menace d'une rumeur d'attaque imminente de Géants de Pierre. Les visions l'avaient établis, les dires de Kap semblaient les étayer.
Kap Carleoni avait joint son contact mais celui-ci ne pouvait venir au rendez vous : Fruckkriss, le nain pestiféré, était apparemment sur une opération militaire.
L'oiseau mécanique, qui lui avait été envoyé, avait donné une vague direction de la position de leur campement. Mais aucune certitude ne pouvait être établie quant à l'imminence d'une attaque.
Nos héros réussiront ils à déjouer les plans de Mokmurian et de son armée de Géants de Pierre ?
Kap Carleoni avait joint son contact mais celui-ci ne pouvait venir au rendez vous : Fruckkriss, le nain pestiféré, était apparemment sur une opération militaire.
L'oiseau mécanique, qui lui avait été envoyé, avait donné une vague direction de la position de leur campement. Mais aucune certitude ne pouvait être établie quant à l'imminence d'une attaque.
Nos héros réussiront ils à déjouer les plans de Mokmurian et de son armée de Géants de Pierre ?
jeudi 5 avril 2012
Les Couteaux Enflammés
Puis au travers d'un puissant rituel de localisation des personnes, Paellion détecta la position exacte du capitaine du navire qui les avait emmenés sur l'archipel.
Ils se rendirent compte que celui ci se dirigeait vers l'auberge des couteaux enflammés.
Ils enfourchèrent leurs aigles pour traverser la ville d'un coup d'aile. Ils se posèrent devant l'auberge.
Des archers étaient positionnés sur les toits et ils décochèrent leurs traits mortels dès que les héros se posèrent.
Des assassins et des hommes d'arme se précipitèrent pour les coincer et les isoler. Une sorcière se mêla à la bataille et Kap Carléoni se attaqua depuis l'intérieur de l'auberge.
Les sorts de Paellion engouffrant les adversaires dans des linceuls de flamme, la hache tournoyante de Belrag, la détermination de Bitul à tuer les archers, la volonté d'Enora a éradiqué la sorcière et les traits de Larien cumulés à ses pouvoirs divins eurent tôt fait d'obliger Kap Carléoni a tenté de fuir.
Mais les grandes foulées de Bitul l'empêchèrent de s'éclipser. Kap tenta de se faire sauver par la garde qui arrivait, mais Enora leur demanda de détourner les yeux de leurs agissements, car au nom de l'ordre, ils arrêtaient un criminel.
Les gardes devant la sauvagerie de la scène, dont Belrag protégeait l'accès, la bave aux lèvres, et reconnaissant le chef des couteaux enflammés, décidèrent de les laisser partir, prétextant d'être arrivé après leur départ.
Nos héros montèrent sur leurs aigles et quittèrent la ville, pour se cacher aux abords.
Ils commencèrent à interroger Kap, qui négocia sa vie contre le fait de raconter ce qu'il savait et de les aider à contacter un certain Fruckkriss, un nain pestiféré, commanditaire de l'intervention contre Ralio. Toutefois pour le contacter, Kap avait besoin de ses oiseaux mécaniques qu'il avait laissé à l'auberge.
Après de nombreuses palabres sur la méthode, ils tentèrent de s'infiltrer de nuit dans la ville qui était en état d'alerte. Ils enfourchèrent leurs aigles pour faire le tour de la ville et accéder sous le pont. Mais des patrouilles les détournèrent de leur objectif initial. Seule Enora réussir à s'infiltrer et elle décida d'aller les attendre dans la maison d'Aldern.
Les autres retournèrent à leur camp de base et décidèrent finalement de faire entrer Kap Carléoni (qui semblait coopératif) avec Larien par les portes. Larien pourrait ainsi contacter son ami dans la ville afin qu'il trouve un moyen de faire rentrer tout le monde.
Une carriole, équipée de cachettes, leur fut envoyer. Ils purent ainsi rentrer dans Port Ponant sans trop de difficultés. Ils décidèrent d'aller chercher les oiseaux mécaniques. Larien, la plus discrète réussit à s'infiltrer dans l'auberge, sévèrement gardée par les autorités. Elle échappa de peu aux gardes, mais elle parvint à récupérer la cage. Ils se retrouvèrent dans la tour de l'horloge, sous les arches de Port Ponant.
Une orpheline (Sabine) y dormait, et nos héros se mirent en tête de ne pas la laisser dans ce bâtiment vétuste et dangereux. Bitul et Enora décidèrent donc de l'emmener dès que possible.
Ils décidèrent de lacher un des oiseaux avec un message et de le suivre à dos d'aigle.
L'oiseau semblait équiper d'un mécanisme qui le faisait accélérer au fur et à mesure qu'il volait.
Seule Larien parvint à chevaucher suffisamment vite pour suivre l'oiseau pendant une dizaine de minutes, mais finalement elle le perdit de vue dans les nuages.
Ils notèrent la direction qu'il suivait et décidèrent de rentrer à Point de Sable. Il serait peut être possible de remonter jusqu'à Fruckkriss ainsi.
Bitul et Enora retournèrent dans la nuit chercher Sabine et l'emmenèrent à Point de Sable pour qu'elle est une meilleure vie.
Paellion, Belrag et Larien se rendirent directement à Point de Sable pour y passer une bonne nuit à l'auberge du Dragon rouillé.
Le lendemain, ils partirent en recherche d'un campement de Géants de Pierre, mais malgré une recherche minutieuse et systématique, ils ne décelèrent aucune trace de leur passage.
La menace semblait toute proche, mais toujours indétectable.
mercredi 29 février 2012
Larien Tinúviel
« Encore un », pensa Larien Tinúviel alors que les diacres faisaient entrer une nouvelle victime. Le temple de Sélûné où elle officiait commençait à prendre des allures d'hospice. L'Ordre de la Flamme Bleue les avait convaincu, elle et les notables de Sildëyuir, d'accueillir les pestiférés en Féérie. De ce côté du voile, la majestueuse cité de verre et la forêt aux reflets d'argent avaient été épargnées par la Magepeste. Sur le plan matériel, en revanche, la péninsule d'Aglarond avait subi le cataclysme de plein fouet. Le Bois de Yuir n'était plus qu'une friche d'épouvante corrompue par une énergie bleue vile et indomptable. Mais les nostalgiques d'une époque révolue, les chercheurs avides de richesses ou de pouvoir, les malheureux qui fuyaient les royaumes voisins, ou simplement les inconscients et les imprudents, finissaient toujours par s'y aventurer. La plupart disparaissaient ou mouraient. Les moins chanceux étaient affublés de terribles stigmates. « Celui-ci survivra, mais à quel prix », se dit la prêtresse en observant l'homme qu'on lui avait apporté. Au court de ces dernières années, on avait attribué à Larien Tinúviel de nombreux qualificatifs : étoile de Sélûné, héroïne d’Undumor, archère de Sildëyuir, ou simplement elfe aux cheveux d’argent. Mais toutes ces louanges n’y faisaient rien. Tous les faits épiques auxquels elle avait participé semblaient ne plus compter. Même ses plus grands talents de guérisseuse n’y suffisaient pas. Elle se sentait bien impuissante devant le fléau de la Magepeste.
La prêtresse chercha conseil auprès des sages de Sildëyuir, mais ne trouva aucune réponse satisfaisante. L'Ordre de la Flamme Bleue n'avait pas de réponses, ou bien estimaient-ils imprudent de les partager... Elle envoya missives et messagers dans tout Féérûne. On lui parla d’un certain Ralio de Vore qui menait des recherches à Port-Ponant. Elle communiqua par rituel avec d'autres communautés elfes et éladrines de Féérie. Dans la forêt de Gulthandor, Calénon Súrion lui rapporta des événements tragiques. Le phénomène qui sévissait en Aglarond n'était pas isolé. Partout la Magepeste étendait son influence. Puis Larien Tinúviel eut recourt à la divination et la prière pour obtenir des réponses. Et Sélûné lui répondit. Dans l'eau miroitante d’une vasque consacrée, des images lui furent révélées. Elle vit une armée de créatures hideuses, géantes, sans vie, abominables, descendre des montagnes sur des langues de Magepeste déroulées devant eux comme autant d’improbables tapis tissés des fils bleus de la corruption. Elle vit les villages et les villes des hommes dévastés. Elle vit les rivages de la Côte des Dragons recouvert du sang des massacres. Elle vit des pestiférés, encore et toujours. Elle sentit des créatures, des êtres, des choses - ou étaient-ce des dieux - se nourrir de cette haine, de ce chaos. Mais elle comprit. Elle sut quel était son destin. Elle comprit que Sélûné serait à ses côtés. Elle sut que d'autres s'étaient fixé la même mission.
C’est un soir de pleine lune, au coeur de l’hiver, que Larien Tinúviel débuta son nouveau périple, celui qui donnerait un sens à sa vie, celui qui serait peut-être le dernier. « Sélûné, mère des mondes, puisses-tu veiller sur nous, de ton clair de lune protecteur. » Après cette dernière prière, elle quitta le temple et fit ses adieux. Elle revêtit son armure bleu-argent, et sa cape azurée. Elle rangea son bréviaire et un livre de prière avec quelques autres possessions dans un petit sac de cuir. Puis elle se saisit de son arc sacré, en bois de cèdre et aux enluminures d’argent. Elle franchit les portes de Sildëyuir, quitta la Féérie, et retourna en Aglarond. S’éloignant des sombres régions infestées du Bois de Yuir, elle atteignit les villages forestiers des communautés demi-elfes. Après une courte halte, elle poursuivit vers l’ouest, vers les régions côtières des hommes. Elle entra à Veltalar quelques jours plus tard, à la levée du jour. Le manoir vert pâle des simbarches dominait la ville. Elle lui tourna le dos et se dirigea vers le port.
Il y avait plusieurs navires en partance pour Port-Ponant. L’équipage du premier était composé de malfrats associés aux Couteaux Enflammés. Le quartier maître du second tentait vivement de justifier auprès de l’autorité portuaire de la légalité de sa marchandise de contrebande. Le troisième vaisseau fut plus à sa convenance. Il appartenait à Liu Neng, un riche marchand d’origine shou. Tout l’équipage était également shou. Ils avaient l’air honnête. Malgré leurs différences, l’elfe à la peau pâle et la chevelure d’argent n’eut pas grande difficulté à embarquer parmi les orientaux au teint jaune et aux cheveux de jais. La traversée dura plus d’une semaine. Les températures étaient froides. Ils durent même plier les voiles au large de Gulthandor alors qu’une pluie de grêle s’abattit sur eux. Le reste du temps, le climat fut plus clément malgré sa rigueur hivernale, et le ciel resta dégagé. La prêtresse passa la majorité de ses soirées et une partie de ses nuits à contempler les étoiles et la lune en priant. Puis, enfin, les piliers titanesques du pont en ruines de Port-Ponant se dessinèrent à l’horizon. Cette vision qui d’ordinaire provoque l’euphorie chez un équipage de marins rentrant au port, n’ébranla pas la sérénité des shous. « Nous atteindrons nos humbles demeures avant le soleil couchant » expliqua poliment Liu Neng.
A Port-Ponant, Larien s’installa dans le quartier des Marches. Elle conserva des liens avec la communauté shou. Ils étaient respectés du peuple. Les agissements d’un groupe d’orientaux nommé les Neufs Epées d’Or y étaient pour beaucoup. La prêtresse se présenta ensuite aux temples principaux de la ville, prit contact avec les autorités religieuses. Plus tard, elle enquêta sur la Magepeste. On lui relata de biens sombres histoires. Et le nom de Ralio de Vore vint de nouveau à ses oreilles. On le décrivait comme un barde, un tieffelin, originaire du Néthéril à ce qu’on disait. Il était connu ici. C’était un artiste de renom, autrefois. Mais on disait qu’il avait beaucoup changé. Selon les rumeurs, il étudiait la Magepeste. Et on ne le voyait plus, on disait qu’il avait quelque chose à cacher. En mentionnant son nom, l’elfe failli s’attirer les foudres de ses amis shous. En effet, les Neufs Epées d’Or s’opposaient publiquement aux exactions des Couteaux Enflammés, et ce Ralio de Vore semblait s’en être acoquiné. L’archère de Sildëyuir dut alors user de diplomatie, de discrétion et de ruse, pour parvenir enfin à rencontrer le barde néthérisse. L’entrevue fut de courte durée. Le tieffelin disait craindre pour sa vie, mais il ne s’expliqua pas tellement davantage. Il demanda simplement « Trouvez les héros de Point-de-Sable », puis il disparut.
La prêtresse chercha conseil auprès des sages de Sildëyuir, mais ne trouva aucune réponse satisfaisante. L'Ordre de la Flamme Bleue n'avait pas de réponses, ou bien estimaient-ils imprudent de les partager... Elle envoya missives et messagers dans tout Féérûne. On lui parla d’un certain Ralio de Vore qui menait des recherches à Port-Ponant. Elle communiqua par rituel avec d'autres communautés elfes et éladrines de Féérie. Dans la forêt de Gulthandor, Calénon Súrion lui rapporta des événements tragiques. Le phénomène qui sévissait en Aglarond n'était pas isolé. Partout la Magepeste étendait son influence. Puis Larien Tinúviel eut recourt à la divination et la prière pour obtenir des réponses. Et Sélûné lui répondit. Dans l'eau miroitante d’une vasque consacrée, des images lui furent révélées. Elle vit une armée de créatures hideuses, géantes, sans vie, abominables, descendre des montagnes sur des langues de Magepeste déroulées devant eux comme autant d’improbables tapis tissés des fils bleus de la corruption. Elle vit les villages et les villes des hommes dévastés. Elle vit les rivages de la Côte des Dragons recouvert du sang des massacres. Elle vit des pestiférés, encore et toujours. Elle sentit des créatures, des êtres, des choses - ou étaient-ce des dieux - se nourrir de cette haine, de ce chaos. Mais elle comprit. Elle sut quel était son destin. Elle comprit que Sélûné serait à ses côtés. Elle sut que d'autres s'étaient fixé la même mission.
C’est un soir de pleine lune, au coeur de l’hiver, que Larien Tinúviel débuta son nouveau périple, celui qui donnerait un sens à sa vie, celui qui serait peut-être le dernier. « Sélûné, mère des mondes, puisses-tu veiller sur nous, de ton clair de lune protecteur. » Après cette dernière prière, elle quitta le temple et fit ses adieux. Elle revêtit son armure bleu-argent, et sa cape azurée. Elle rangea son bréviaire et un livre de prière avec quelques autres possessions dans un petit sac de cuir. Puis elle se saisit de son arc sacré, en bois de cèdre et aux enluminures d’argent. Elle franchit les portes de Sildëyuir, quitta la Féérie, et retourna en Aglarond. S’éloignant des sombres régions infestées du Bois de Yuir, elle atteignit les villages forestiers des communautés demi-elfes. Après une courte halte, elle poursuivit vers l’ouest, vers les régions côtières des hommes. Elle entra à Veltalar quelques jours plus tard, à la levée du jour. Le manoir vert pâle des simbarches dominait la ville. Elle lui tourna le dos et se dirigea vers le port.
Il y avait plusieurs navires en partance pour Port-Ponant. L’équipage du premier était composé de malfrats associés aux Couteaux Enflammés. Le quartier maître du second tentait vivement de justifier auprès de l’autorité portuaire de la légalité de sa marchandise de contrebande. Le troisième vaisseau fut plus à sa convenance. Il appartenait à Liu Neng, un riche marchand d’origine shou. Tout l’équipage était également shou. Ils avaient l’air honnête. Malgré leurs différences, l’elfe à la peau pâle et la chevelure d’argent n’eut pas grande difficulté à embarquer parmi les orientaux au teint jaune et aux cheveux de jais. La traversée dura plus d’une semaine. Les températures étaient froides. Ils durent même plier les voiles au large de Gulthandor alors qu’une pluie de grêle s’abattit sur eux. Le reste du temps, le climat fut plus clément malgré sa rigueur hivernale, et le ciel resta dégagé. La prêtresse passa la majorité de ses soirées et une partie de ses nuits à contempler les étoiles et la lune en priant. Puis, enfin, les piliers titanesques du pont en ruines de Port-Ponant se dessinèrent à l’horizon. Cette vision qui d’ordinaire provoque l’euphorie chez un équipage de marins rentrant au port, n’ébranla pas la sérénité des shous. « Nous atteindrons nos humbles demeures avant le soleil couchant » expliqua poliment Liu Neng.
A Port-Ponant, Larien s’installa dans le quartier des Marches. Elle conserva des liens avec la communauté shou. Ils étaient respectés du peuple. Les agissements d’un groupe d’orientaux nommé les Neufs Epées d’Or y étaient pour beaucoup. La prêtresse se présenta ensuite aux temples principaux de la ville, prit contact avec les autorités religieuses. Plus tard, elle enquêta sur la Magepeste. On lui relata de biens sombres histoires. Et le nom de Ralio de Vore vint de nouveau à ses oreilles. On le décrivait comme un barde, un tieffelin, originaire du Néthéril à ce qu’on disait. Il était connu ici. C’était un artiste de renom, autrefois. Mais on disait qu’il avait beaucoup changé. Selon les rumeurs, il étudiait la Magepeste. Et on ne le voyait plus, on disait qu’il avait quelque chose à cacher. En mentionnant son nom, l’elfe failli s’attirer les foudres de ses amis shous. En effet, les Neufs Epées d’Or s’opposaient publiquement aux exactions des Couteaux Enflammés, et ce Ralio de Vore semblait s’en être acoquiné. L’archère de Sildëyuir dut alors user de diplomatie, de discrétion et de ruse, pour parvenir enfin à rencontrer le barde néthérisse. L’entrevue fut de courte durée. Le tieffelin disait craindre pour sa vie, mais il ne s’expliqua pas tellement davantage. Il demanda simplement « Trouvez les héros de Point-de-Sable », puis il disparut.
Inscription à :
Articles (Atom)